La journaliste de Guadeloupe 1ère (RFO Guadeloupe) du Groupe France Télévisions estime avoir été victime d'une agression verbale et physique par l'un de ses collègues JRI.
Les faits selon lise DOLMAR
Jeudi 3 novembre 2011 vers 9h30 après la conférence de rédaction de Guadeloupe 1ère "on m'attribue un sujet, je signale au rédacteur en chef, monsieur Rodrigue Lami, qu'il n'a pas tenu compte des propositions de tournage faites la veille, et encore une fois démontre que dans cette rédaction il n' y a pas de logique d'équité et de respect...."
Juste une querelle de journalistes au sein d'une rédaction ?
Selon Lise Dolmar "ce qui se passe à Guadeloupe Première est grave".
Lise Dolmar : "en sortant de la rédac dans le couloir, j'entends quelqu'un qui parle fort, une voix d'homme dans le bureau du rédacteur en chef Rodrigue Lami... et ce n'est autre que la voix du JRI Remy de France et qui braille donc en disant : "c'est une grosse feignasse celle là, elle ira à Basse-Terre, cette grosse feignasse...donc, je m'approche, il me voit et je lui demande pourquoi tu n'a pas dit cela tout à l'heure, il devient encore plus violent, hausse le ton, "tu es déplorable, tu m'entends, tu es minable, oui tu es une feignasse, espèce de parano, tu m'entends" et là il me pousse avec son bras au niveau de mon ventre et me dis : "tu restes là toi !"
Lise Dolmar sous le choc décide de porter plainte en se rendant à la gendarmerie de Baie-mahault suite à cet incident. Elle souhaite désormais informer la population sur les conditions de "traitement du personnel et de la notion du management au sein du groupe France Télévisions" lors d'une conférence de presse, qui ce tiendra le lundi 7 novembre à 11h, à Rémy NAINSSOUTA à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe.
Joint par téléphone, Rodrigue Lami, rédacteur en chef de Guadeloupe Première s'explique "c'est une affaire interne à Guadeloupe Première. Madame Lise Dolmar souhaite mettre cette affaire sur la place publique, qu'elle prenne ses responsabilités. Je n'en dirais pas plus"
Selon une source de Direct Monde, le compagnon de la journaliste s'est rendu dans les locaux de la chaîne publique et aurait indiqué "si je rencontre le rédacteur en chef, je l'étrangle". Elément que l'intéressé ne souhaite pas commenter.
Des faits de ce genre se produisent tous les jours dans les entreprises publiques comme dans les entreprises privés. Alors, Lise Dolmar a -t-elle raison de mettre sur la place publique ce problème de violence qu'elle dit subir au sein de la chaîne publique de la Guadeloupe ? A vous de juger !
Mélina Seymour Gradel